Ça commença à Paris. Gare de Lyon. On a pris le train à 10h40 pour Bourg-Saint-Maurice. Un train immense, je crois qu’il y avait 18 voitures et, comme d’habitude en France, les voitures avec deux étages. Donc une immense montant des gens qui montent ensemble dans la montagne. Ce train énorme, avec ses 18 voitures, qui a traversé à 300km/h les paysages du campagne français, est finalement arrivé dans les voies de la montagne, où il a dû fortement ralentir. On est passé dans les petits villages qui ont eu presque la même longueur comme celle du train.
Finalement arrivé dans la gare du Bourg-Saint-Maurice, il y avait Juliette, une amie à moi, qui a attendu avec sa voiture. On est monté et on a fait la partie finale du trajet, les routes montagneuses. La famille de Juliette a un appartement directement au milieu du Val d’Isère, et elle m’a offert d’y venir pour faire du ski. Quelle chance ! Pourtant, sauf les montagnes et la neige, on pourrait penser qu’on est en Angleterre là – la langage qu’on entende ici la plupart du temps c’est l’anglais. Heureusement qu’avec Juliette on parle en français et j’ai bien fait de fermer ma bouche quand j’entends l’anglais dans les télésièges !
C’est un phénomène bizarre, ça, je trouve. Mais presque toujours quand on est à l’étrangère, on ne veut pas entendre ou être parmi des anglais. Je crois que c’est le même chose pour les allemands quand ils sont à l’étrangère aussi… mais ça arrive d’où ? Pourquoi veut-on pas voir, entendre, ou parler à nos concitoyens ? Je fais partie de ces gens-là, bien sûr…
Mais bon, il y a de la neige, et on profite bien de ces jours spéciaux dans cet endroit si incroyable.
It started in Paris. Gare de Lyon. We took the 10:40 train for Bourg-Saint-Maurice. A huge train, I think there were 18 carriages and, as usual in France, the carriages are double-deckers. So there was a huge number of people heading up into the mountains together. This huge, 18-carriage train, which passed through the French countryside at 300km/h, finally arrived on the mountain train-tracks where it had to slow down a lot. It passed through small villages that were almost the same length as the train.
Once we eventually arrived at the Bourg-Saint-Maurice station, Juliette, a friend of mine, was waiting with her car. We embarked on the final part of the journey together, the mountain roads. Juliette’s family has an apartment right in the middle of Val d’Isère and she invited me to come to stay. What luck! Though – apart from the mountains and the snow – one might think this was England, for English is the language you hear most here. Fortunately, Juliette and I speak to one another in French and I do well to keep my mouth shut when I hear people talking in English on the gondolas. It’s a strange phenomenon, I think. But whenever I’m abroad, I don’t want to hear anyone speaking English or be around English people. I think the Germans feel the same when they’re abroad… But why? Why don’t we want to see, hear, or speak with our fellow countrymen? Of course, I am part of this group…
Anyway, there’s a lot of snow and I’m making the most of these special days in this incredible place.