George Knowles: December in Paris!

Ceci est mon premier rapport mensuel avec la John Speak Foundation, et je suis très reconnaissante de pouvoir documenter mon parcours en commençant une année à l’étranger à Paris. Tout au long des mois de novembre et décembre, je me suis installée dans ce qui ressemble aujourd’hui à une véritable routine parisienne. Une routine qui tourne principalement autour de Sciences Po, de beaucoup de français et de bien trop de cafés.

Ces dernières semaines ont été particulièrement intenses sur le plan académique, la période des examens ayant complètement pris le dessus. L’un des plus grands défis a été un examen majeur sur l’immigration, un sujet qui me semble particulièrement pertinent aussi bien à l’université qu’en dehors. Nous avons étudié les politiques migratoires françaises et européennes, les systèmes d’asile ainsi que les débats politiques actuels, ce qui nécessitait une analyse approfondie et, surtout, la capacité de l’exprimer clairement en français. Passer un examen aussi exigeant dans une autre langue était intimidant, mais aussi extrêmement gratifiant, et cela m’a donné l’impression que tout le travail fourni portait réellement ses fruits.

En parallèle, mon cours sur les ONG s’est terminé par deux présentations finales. Mon groupe a créé sa propre ONG, centrée sur la crise migratoire en Méditerranée, et plus particulièrement sur la situation au large des côtes grecques. Nous avons travaillé sur des propositions de politiques publiques, des stratégies de financement et des campagnes de plaidoyer, avant de présenter et défendre nos idées entièrement en français. Travailler aussi étroitement avec des étudiants français sur un sujet aussi complexe et sensible m’a clairement fait sortir de ma zone de confort, mais cela a été l’une des expériences les plus enrichissantes du semestre.

Dans le cadre de mon cours de journalisme, j’ai également réalisé une évaluation finale qui consistait à écrire sur un événement culturel parisien. J’ai choisi de me concentrer sur une exposition au Musée de l’Histoire de l’Immigration, en réfléchissant à la manière dont les thèmes de la migration, de l’identité et de la mémoire sont présentés dans un contexte français. Ce travail m’a permis de développer une approche journalistique plus critique tout en reliant directement mes études aux sujets que j’ai explorés tout au long du semestre.

En dehors de l’université, l’immersion a été tout aussi importante. J’ai la chance d’avoir rencontré beaucoup d’amis français, ce qui me permet de découvrir Paris de manière bien plus authentique, à travers de longs dîners, des cafés le matin et l’exploration de quartiers que je n’aurais probablement jamais découverts seule. J’ai également profité du cinéma français, en allant voir trois films français au cinéma ce mois-ci, dont L’Étranger, l’un de mes livres préférés. Le voir sur grand écran, en français, a vraiment donné l’impression de boucler la boucle.

Dans l’ensemble, ces premiers mois ont été à la fois exigeants, stimulants et extrêmement enrichissants, et je me sens déjà beaucoup plus à l’aise dans la vie universitaire française comme dans mon quotidien parisien.

English

This is my first monthly report with the John Speak Foundation, and I am very grateful to be able to document my journey embarking on a year abroad in Paris. Throughout November and December, I have been settling into what now feels like a very real Parisian routine. A routine that mostly revolves around Sciences Po, a lot of French, and far too many coffees.

The last few weeks have been particularly intense academically, as exam season fully took over. One of the biggest challenges was a major exam on immigration, a topic that feels especially relevant both inside and outside the classroom here. We explored French and European migration policies, asylum systems, and current political debates, all of which required careful analysis and (most importantly) the ability to express it clearly in French. Sitting such a demanding exam in another language was intimidating, but also incredibly rewarding and felt like proof that the hard work is actually paying off.

At the same time, my NGO class wrapped up with two final presentations. My group created our own NGO focused on the migration crisis in the Mediterranean, particularly the situation off the coast of Greece. We worked on everything from policy proposals to funding strategies and advocacy campaigns, before presenting and defending our ideas entirely in French. Collaborating so closely with French students on such a complex and sensitive issue pushed me well outside my comfort zone, but it’s been one of the most fulfilling parts of the semester.

For my journalism class, I also completed a final assessment based on writing about a Parisian cultural event. I chose to focus on an exhibition at the Musée de l’Histoire de l’Immigration, reflecting on how themes of migration, identity, and memory are presented in a French context. This assignment allowed me to develop a more critical journalistic perspective while directly linking my academic work to topics I have been engaging with throughout the semester.

Outside of university, immersion has been just as important. I’m lucky to have made a lot of French friends, which means I get to experience Paris in a much more authentic way through things like long dinners, coffee mornings, and exploring neighbourhoods I probably wouldn’t have found on my own. I’ve also been making the most of French cinema, seeing three French films at the cinema this month, including L’Étranger, one of my favourite books. Watching it on the big screen, in French, felt like a full-circle moment.

Overall, these first months have been challenging, exciting, and incredibly enriching, and I’m already feeling more confident navigating both French academic life and Paris itself.